Bastien Le Picaut, pilier
''On arrive en demi-finale du championnat de France Espoirs avec Montpellier, en 2013. Dans l'équipe, il y avait Kélian Galletier (NDLR : troisième-ligne international français, encore à Montpellier) et Éric Escande (NDLR : demi de mêlée du RC Toulon) notamment. On joue Clermont, les favoris. 22-22 à la fin du match donc prolongations. Le match est tellement long que je sors à la soixantième pour de nouveau entrer ensuite. Ils passent une pénalité. À deux minutes de la fin, on a une mêlée à quarante mètres de leur ligne, ils sont pénalisés et on égalise. Match nul, ça nous amène aux tirs aux buts. C'est Pierre Bérard (NDLR : arrière, désormais à Castres) qui tire le dernier, il arrive en mode ''zéro pression'' et il la met. C'est très marquant, tu ne peux rien faire en plus, ils ne font pas tirer les gros en général (rires). On va en finale et on est champions contre Agen. C'était vraiment magique''.
Maxime Beaujean, pilier
''La qualification en play-offs de Fédérale 2, en 2012, avec le REC, est un souvenir marquant. C'était notamment la première année de ''Papi'' (Fabrice Lowe Kanga). Une saison particulière au bout de laquelle on arrive à sa qualifier, sans trop savoir comment (rires). On passe le premier tour contre Compiègne avec une interception d'Antoine Martinat. Puis on est éliminés de quelques points face à Arras. Sinon, il y la remontée en Fédérale 2, il y a deux ans. Le club était en reconstruction et on ne pensait pas qu'on arriverait aussi loin. Au fur et à mesure, on a senti que le groupe prenait de l'ampleur, on monte et on échoue en quarts contre Chartres, le champion de France, sans regrets''.
Jorge Gonzalez, deuxième/troisième-ligne
''En 2011/2012, on fait une belle saison avec le RC Vannes, en Fédérale 1. En huitième, on va jouer Montauban. Comme ils ont fini mieux classés que nous, on joue l'aller à la maison et le retour à Sapiac. On domine tout le match à domicile, on mène même 20 à 6 puis dans les dernières minutes, on fait n'importe quoi et ils gagnent 21-20. La semaine de préparation du retour, on était tous convaincus qu'on avait un coup à faire là-bas. C'est nous qui avions perdu et pas eux qui avaient gagné. À Sapiac, on fait un très gros match mais ils passent devant à dix minutes de la fin. Juste après, ils ont une pénalité à quarante mètres des poteaux mais ils prennent la touche. Quand ils sortent le ballon, un de nos trois-quarts fait une interception. On avance et on arrive entre les quarante et les vingt-deux mètres. On obtient une pénalité qui passe (NDLR : signée Thomas Le Barillier, ancien vannetais que le REC avait affronté en Fédérale 3 quand il évoluait à Auray). Ensuite, on défend comme il faut sur le renvoi. On gagne 22-20 dans une très grosse ambiance. Ensuite, on est éliminés par Tyrosse. Mais toute l'équipe qui a joué ce match à Montauban en garde un grand souvenir''.
Gaëtan Béraud, troisième-ligne
''Lors de la saison 2011-2012 avec les Crabos de Pau. On domine la poule puis en play-offs on élimine Bourgoin-Jallieu, au premier tour. On arrive donc en quarts, on joue près de Tarbes face à Albi. Les parents et les supporters nous font une haie d'honneur à notre arrivée, j'en avais la chair de poule. Le match est difficile, très serré mais on mène de cinq points à cinq minutes de la fin. On est proche de tuer le match mais un de nos piliers prend un carton jaune. Ils vont en touche, maul, faute, essai de pénalité. Il reste deux minutes, on perd de deux points. Sur le renvoi, ils se dégagent, on remonte le ballon, multiplie les temps de jeu et on les met à la faute au niveau de la ligne médiane. Le match est terminé et notre buteur ne tremble pas. Joie indescriptible. Malheureusement, notre saison s'arrête en demi face au LOU, qui finira champion de France''.
Sébastien Fasquel, ailier
''Un souvenir marquant ce serait en Cadets deuxième année au REC avec Maxime Brilland, Alexis François (NDLR : à Narbonne en PRO D2 cette saison), Jean Goude, Quentin Verneuil... On finit premier de poule en Teulière A. Au premier tour, on joue une équipe parisienne en Normandie. On passe puis on joue Lormont : 9-9 à la fin et on va aux tirs aux buts. Lounès Sauvée va le tirer et au moment où le ballon tombe il tape, ça passe. On gagne comme ça. En huitième, on joue contre Métro, la réserve du Racing. On fait le match qu'il faut et on gagne. Ensuite, on prend La Roche-sur-Yon en quarts de finale à Nantes. Un des pires moments de ma vie. On s'et beaucoup fait pénaliser et on perd. Grosse déception mais quelle aventure (sourire) !''
Jean